dimanche 22 juin 2014

"Le sumo qui ne pouvait pas grossir" d' EE Schmitt

EES fait partie de mes auteurs chouchous, même si j'ai récemment été déçue de ses derniers livres, notamment du cycle de l'invisible que je trouve peu approfondis...

Résumé

Couverture Le Sumo qui ne pouvait pas grossirSauvage, révolté, Jun promène ses quinze ans dans les rues de Tokyo, loin d'une famille dont il refuse de parler.

Sa rencontre avec un maître du sumo, qui décèle un " gros " en lui malgré son physique efflanqué, l'entraîne dans la pratique du plus mystérieux des arts martiaux. Avec lui, Jun découvre le monde insoupçonné de la force, de l'intelligence et de l'acceptation de soi.
Mais comment atteindre le zen lorsque l'on n'est que douleur et violence ? Comment devenir sumo quand on ne peut pas grossir ?




Mon avis

Dans ce livre du cycle de l'invisible qui reprend la philosophie de chaque religion, nous sommes plongés dans le Japon, mais pas dans le shintoisme, mais le bouddhisme zen.

Nous suivons Jun, jeune sans travail qui vend des breloques dans la rue, et sa rencontre avec un maitre du sumo qui va essayer de le faire changer de voie.

Je pense que ce livre est un des, voir le, moins bons du cycle. (avec Milarepa mais qui avait l'excuse d'être le premier)

Il y a beaucoup de facilités, trop de bon sentiments mal amenés, et assez peu de pistes de refléxion ...
Jun évolue trop vite, le format nouvelle correspond finalement assez peu au message qui essaie de passer habituellement. Le dénouement apporte assez peu dans la réflexion et pour le personnage, vu le coté académique des explications dans sa relation avec sa mère.

J'ai aussi eu l'impression que l'auteur maitrisait moins son sujet que dans les autres livres du cycle, on apprend peu sur la culture japonaise ou sur le bouddhisme, ces sujets sont survolés.

Au total : Une déception, des facilités, des lieux communs.

J'ai tout de même trouvé une petite citation :

"Tu ne penses pas assez car tu colportes, tu répètes, tu ressasses, des lieux communs, des opinions vulgaires que tu prends pour des vérités, faute de les analyser. Un perroquet prisonnier dans une cage à préjugés. Tu penses trop et pas assez parce que tu ne penses pas par toi-même." page 47

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1 commentaire:

  1. Ce sera sans moi pour cette lecture... Merci de ta participation pour le challenge. J'ai validé ta lecture mais avec retard :-)

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