mercredi 30 octobre 2013

"Dans la nuit Mozambique" de Laurent Gaude

Court recueil de nouvelles qui m'a permis d'apprécier la plume de Laurent Gaude dans ce format.

Résumé

Couverture Dans la nuit Mozambique Editions  2011C'est par la traque puis la vengeance d'un fugitif que débute ce recueil de récits, et c'est dans l'énigme d'un meurtre inexpliqué qu'il se referme. Comme si une part de la vérité du monde - la plus inhumaine, celle qui stigmatise l'histoire intime ou collective - devait à jamais défier notre raison. De toutes époques et de tous lieux, les personnages de ce livre ont cette expérience en partage, qu'ils assument dans la proximité de la mort. Désespérés ou lucides, ils revisitent leurs illusions, admettent leurs fautes ou retiennent un instant encore les ultimes bonheurs de l'existence. 


Mon avis :

Dans la nuit Mozambique est donc un recueil de 4 nouvelles. Trois ont le thème de l'Afrique en trame de fond, que ce soit à travers l'esclavage et la superstition dans la première, la marine et le trafic dans la dernière ou la guerre et ce que nous devons aux colonies dans la troisième.

La troisième nous amène de manière étonnante à New York suivre une histoire d'amour à travers les souvenirs. Le début de celle ci m'a moyennement plu mais par la suite elle m'a beaucoup touché, la manière dont il se souvient, dont il rend hommage à sa compagne est très poétique.

Dans toutes ces nouvelles, la violence humaine et la mort sont au rendez vous, on voit les différentes manières de l'appréhender à travers les évènements et la culture. Le colonel Barbaque ou Moshe nous semblent les plus sereins face à leur destin, ils nous livrent leur histoire comme un mémoire pour nous aider. L'incompréhension des gestes, de la vengeance est plus pregnante dans "Sang négrier" ou "Dans la nuit Mozambique".

La question du colonialisme est présente à travers le trafic humain, l'esclavage, car malgré les époques différentes, on ne peut qu'être frappé par les points communs de la première et la quatrième en ce qui concerne la condition humaine.

L'écriture de Laurent Gaude me plait toujours autant, il porte en peu de phrases, de mots de nombreuses questions et nous plonge rapidement dans ces courts récits. Les dates notées à la fin de chaque récit souligne la difficulté d'écrire finalement un court texte.

pett bac 2013

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