dimanche 17 avril 2011

"Stupeur et Tremblements", Amélie Nothomb


Je me suis dit qu’il était temps de lire un livre d’Amélie Nothomb, du fait de sa notoriété et de sa production littéraire conséquente.
J’ai décidé de commencer par "Stupeur et Tremblements" qui est un de ses romans les plus connus.

Synopsis

Cf wikipédia

Amélie, fille de Belges qui vécut sa petite enfance au Japon, a toujours admiré le raffinement et l’art de vivre du pays. A l'âge adulte, elle y retourne pour un contrat de traductrice au sein de la prestigieuse compagnie Yumimoto, afin d'y travailler et d'y vivre comme une vraie Japonaise.
La jeune femme se heurte à un système rigide auquel elle a dû mal à s'adapter et enchaîne gaffe sur gaffe. Sous les ordres de la belle Mademoiselle Mori, elle-même sous les ordres de Monsieur Saito qui lui est sous les ordres de Monsieur Omochi aux ordres de Monsieur Haneda, la jeune « Amélie-san » est aux ordres de tout le monde. C'est l'histoire d'une déchéance cruelle et injuste : elle gravit les échelons en sens inverse jusqu'au poste de « dame pipi ». Elle refuse néanmoins de démissionner pour garder son honneur (notion fondamentale de la culture japonaise).
 
Mon avis

Globalement j’ai bien apprécié cette immersion dans l’entreprise japonaise. Les codes et règles, différents des nôtres, sont difficiles à appréhender, y compris pour le narrateur qui s’était préparée à ce voyage.
Où est la réalité, de la narration littéraire ? On a chacun une vision de la société japonaise, dont le fonctionnement nous apparait assez différents du notre et certains passages peuvent paraitre exagérés tellement les réactions semblent inappropriées.

Cependant, certains passages m’ont paru bien longs, notamment lors des descriptions prolongées avec une série d’adjectif qui parfois n'apporte pas grand chose.

Citations

« Puisqu’il y a l’analphabétisme, il devrait y avoir l’anarythmétisme pour parler du drame particulier aux gens de mon espèce. » (j'aime bien ce néologisme assez improbable.)

« Entre le suicide et la transpiration, n’hésite pas. »

« Quelqu’un eût dû s’interposer, et puisqu’il n’y avait aucune chance pour qu’un autre s’y risquât, c’est moi qui eusse dû me sacrifier. » (l'utilisation de ce temps m'épate!)



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